Votation du 12 mars 2023 

VOTATION COMMUNALE DU 12 MARS:
LE NON L'A EMPORTE


BON SENS, TRANSPARENCE ET RESPONSABILITÉ

Nos arguments


Pourquoi voter NON à cette cession qui permet un projet :

  • Devisé à 25.7 millions de francs pour seulement 20 appartements supplémentaires (plus 5.3 millions de perte de valeur et d’hypothèque de l’immeuble actuel)
  • Dont on ignore encore le plan financier définitif (coût total, intérêt de la dette, loyers…)
  • Qui sacrifie des arbres plus que cinquantenaires en pleine santé
  • Écologiquement irresponsable en démolissant pour reconstruireQui propose une sortie de parking aux abords de l’école
  • Humainement inacceptable en délogeant des locataires
  • Dont on peut se demander à qui il bénéficie réellement



La rénovation de l'immeuble pour 3 millions de francs tient du bon sens, humainement, financièrement, écologiquement et en termes de mobilité. Gardons la maîtrise de cette parcelle et valorisons son usage en tant qu’espace extérieur pour la population !


Pas de blanc-seing
En cédant la parcelle à la Fondation, la commune cèderait également son pouvoir de décision au Conseil de fondation, lequel ne représente pas la population de manière proportionnelle (un groupe politique ayant reçu 13% des voix aux élections bénéficie de 40% des voix à la Fondation). Dans l’absolu, ce Conseil de fondation aurait les pleins pouvoirs pour gérer et décider de l’avenir de ce patrimoine. Légalement, nous devrions obtenir son accord pour y réaliser des projets nécessaires à la commune.

Rénover au lieu de démolir
L’étude comparative « Schneeberger » (point 8.2) commandée par la commune démontre que ce bâtiment pourrait être rénové pour 3 millions de francs et être encore utilisé jusqu’à l’horizon 2050-2060 et qu’en cas de nouvelle construction, celle-ci devrait être rénovée après 30 ans, soit à l’horizon 2055-2060. S’il fallait que tous les bâtiments répondent aux normes actuelles, devrions-nous démolir et reconstruire l’école, la mairie, la crèche… ?

Les architectes de l’association Patrimoine Suisse relèvent que 84% des déchets suisses proviennent de la construction et qu’il est préférable de favoriser une rénovation. Par ailleurs, cet immeuble, bien que modeste, est classé comme intéressant dans notre patrimoine (journal Alerte n° 162). Les autres édifices similaires construits de cet ensemble ont tous fait l’objet de rénovation.

Une aberration financière (sources en bas de texte)
31 millions de francs (25,7 millions pour la construction + 5,3 millions de perte d’hypothèque et valeur de l’immeuble) pour 20 appartements supplémentaires est un non-sens. Si des investissements devaient être effectués, il conviendrait de les faire dans les nouveaux quartiers en développement où il serait possible de construire beaucoup plus d’appartements de qualité, avec des loyers réellement attractifs. De plus, l’augmentation récente et massive des coûts de construction n’est pas prise en compte dans le projet, son (sur)coût final demeure inconnu.
Une augmentation de la dette de la fondation de 21 millions de francs impacterait la capacité de la commune et de la fondation à emprunter pour les grands projets.


Un danger pour la mobilité douce
Le projet en l’état prévoit une sortie de parking aux abords de l’école, suscitant les plus vives craintes pour la sécurité des enfants et des parents. Favoriser le trafic automobile au cœur du village est un contre-sens en matière de mobilité douce.

Des locataires délogés
Il n’y a aucun engagement de la Fondation pour reloger les locataires actuels du 7-9 chemin des Hutins. Il n’est humainement pas acceptable qu’une Fondation à but social déloge des locataires lorsque cela n’est pas nécessaire. Tous les appartements de cet immeuble sont des 3½ pièces à bas loyers, dotés de deux chambres qui permettent notamment à de jeunes familles de s’installer dans la vie et à des personnes âgées de pouvoir accueillir facilement leur entourage. Ce type de logement est rare et à préserver.

Des loyers excessifs
Le prix des loyers dans le plan financier pose question en raison de l’augmentation du coût à la construction et des taux hypothécaires. Les loyers « libres » (62% du projet) devront compenser la perte de revenu sur les loyers « bloqués » et ne pourront pas être « bon marché », ce qui ne correspond pas aux buts de la Fondation.

La présentation publique à la population a laissé entendre que cette partie du projet serait réalisée sous le régime du « loyer libre » (LUP trop contraignant, et projet pas en zone de développement). C’est donc la version à CHF 7’500/pièces et par an qui est à retenir, ce qui correspond pour un 4 pièces, à un loyer de CHF 2’500/mois sans charges ni place de parc.


Une perte d’espaces verts
Alors que nous sommes en pleine crise climatique, peut-on sacrifier sans raison impérative des arbres plus que cinquantenaire en pleine santé ? Le projet prévoit environ 60% d’espaces de pleine terre sur la parcelle, qui serait gérée par la Fondation. Nous pouvons encore garder la maîtrise de 100% de cet espace de près de 2000m2 et décider d’en faire un parc pour toutes et tous.

Notre proposition :

-           Rénover l’immeuble du 7-9 chemin des Hutins
-           Garder la maîtrise de notre parcelle de 1878m2
-           Procéder à des aménagements paysagers sur la                       parcelle


VOTONS NON À LA CESSION DE NOTRE PARCELLE 11346 DE 1878m2 À LA FONDATION DU LOGEMENT !


Sources :